Friday, February 18, 2011

Jusqu’à quand cela sera-t-il exclu de la Constitution Européenne...?

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Jusqu’à quand cela sera-t-il exclu de la Constitution Européenne...?

On se souvient du fameux débat au sein de l’Union européenne : faut-il ou non signaler dans la Constitution de l’Europe les fondements spirituels de la civilisation occidentale ? Sous la pression de certains courants, surtout hollandais et français, les politiciens de l’Union ont décidé de passer sous silence cette réalité historique au nom du politiquement correct qui sévit en ce début de troisième millénaire. Pourtant, ce sont bel et bien la révélation biblique et l’histoire des Eglises chrétiennes qui ont constitué la matrice de la modernité démocratique et des valeurs de civilisation qui guident aujourd’hui le monde occidental.

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Il suffit de constater ce qui différencie les grandes civilisations pour mettre en relief cette originalité et on ne peut que s’interroger sur cette amnésie européenne qui confine à l’acharnement autodestructeur : et cela, pendant que la société chinoise, propulsée par un essor technologique fulgurant, renoue avec son confucianisme ancestral. Que la société indienne recentre avec vigueur ses références d’avenir sur l’hindouisme et le bouddhisme qui l’ont façonnée. Que les pays arabes et même asiatiques où domine l’islam font de plus en plus résonner de véhémentes revendications au nom de la tradition coranique de tolerence et joie de vivre avec son prochain, comme leurs cousins chretiens d'orient au Liban et ailleurs....

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Ainsi, l’humanisme occidental et sa philosophie des droits de l’homme sont les seuls à se détourner de leur source ! Malgré une propagande se prévalant abusivement des « Lumières », il n’y a objectivement aucun antagonisme entre héritage chrétien et défense des droits humains, ni entre spiritualité et expression laïque des valeurs.

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Petit rappel historique :

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La notion moderne de droits de l’homme, élaborée par étapes, s’est imposée dès la fin du 18ème siècle dans des pays de tradition chrétienne. En 1776, la Virginie, en Amérique du Nord, promulgue une Déclaration, qui sera signée peu après par d’autres états voisins. La Déclaration la plus célèbre, version française, ne sera proclamée qu’en 1789, lors de la Révolution. C’est en principe à ces textes que l’on se réfère lorsqu’on parle de droits de l’homme, sans oublier la Déclaration universelle, reformulée par les Nations Unies en 1948. Lors de leur promulgation, ces trois versions, d’inspiration identique, sont toutefois situées idéologiquement : en Amérique, on s’émancipe d’un statut colonial. En France, on rejette l’ancien régime.

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Quant à l’ONU, la déclaration de 1948 fait référence aux deux guerres mondiales et au nazisme. Mais à mi-vingtième siècle, il était encore trop tôt pour stigmatiser le communisme. En 1981, les musulmans publient leur Déclaration des droits de l’homme islamique. Le Conseil islamique d’Europe, ayant son siège à Londres, exprime par-là son accord avec la Déclaration universelle, reconnue par l’islam parce qu’elle correspond à ses opinions inspirées de la charria. Dernière tentative de réajustement en 1990 : la déclaration du Caire, adoptée par les pays musulmans. Le problème est nulle part : comme la Tradition biblique avec son Dieu du libre arbitre, la tradition coranique considère les humains comme prédestinés par Allah, et la notion biblique d’une contribution active à l’histoire est presente. Le mektoub s’impose aux croyants car encré dans les traditions orientales...

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Sans faire de concordisme naïf, revenons aux sources originelles de la Déclaration, issue de pays où le christianisme a ensemencé la liberté de pensée et la promotion de valeurs humaines.

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Le Dieu libérateur de la Bible :

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Le Dieu de l’Alliance est un Dieu qui – contrairement aux divinités mythologiques antiques – est bienveillant envers l’homme et sa destinée. Le livre de l’Exode nous dévoile le visage du Dieu des opprimés et des souffrants : c'est un code autant social que religieux, basé essentiellement sur le respect de l’autre et la prise en compte des plus faibles. Il est plus perfectionné que le code d’Hamourabi des anciens Mésopotamiens...

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Cette expérience pascale, libératrice, est une entrée dans une géographie, mais aussi dans une histoire, et donc une espérance. « Voici que je mets devant toi le bonheur et le malheur, la vie et la mort…Choisis donc la vie pour que tu vives ! » . Ce long apprentissage qui consiste à se libérer des servitudes de toutes sortes ne va pas quitter l'orient, dont l’alliance avec Dieu en est l’inspiration permanente. Même la prière des psaumes relie la fidélité au Dieu de l’alliance, Jesus Christ avec les comportements éthiques quotidiens les plus concrets.

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Le respect dû à toute personne se fonde sur le fait que l’être humain est créé à l’image de Dieu, et les prophètes protestent énergiquement lorsque d’une manière ou de l’autre cette dignité originelle est bafouée. Dès lors, impossible de respecter Dieu si l’on ne respecte pas l’homme, reflet de son image. « Dieu rend justice aux opprimés, donne aux affamés du pain, protège l’étranger, soutient la veuve et l’orphelin » .

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Jésus poursuit dans la même ligne :

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Dans le Sermon sur la Montagne, Jésus reprend les dix commandements comme voie privilégiée des Béatitudes qui en sont la prolongation résistante. C’est bien pourquoi l’évangéliste Matthieu le présente comme un nouveau sauveur qui actualise le salut du peuple et récapitule l’alliance dans le don de sa personne. Son « jugement dernier », (Mt 25/31-48), montre combien, par son enseignement, Jésus a voulu identifier aux justes dont les droits fondamentaux ne sont pas respectés : les affamés, ceux qui sont démunis, les prisonniers, les persécutés… « Tout ce que vous faites au plus petit d’entre les miens, c’est à moi que vous le faites ! » « Les miens » ne s’applique évidemment qu’à ceux et celles qui partagent les mêmes valeurs de vie que les convertis aux enseignements de Jesus.

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Devant le spectacle de Jésus humilié, torturé, devant ce « serviteur souffrant » de la vérité en qui – comme d’innombrables victimes de la violence en Orient et ailleurs- l’image de Dieu est bafouée, Pilate s’exclame : « Voici l’Homme ! ». Lorsque les disciples de l’Innocent mis à mort puis ressuscité luttent pour la dignité de la personne, ils contribuent à faire advenir ce monde plus humain d’où émergera le royaume de Dieu. Jésus a inauguré des temps messianiques où tous vont avoir « la vie en abondance ». Selon cette perspective, et dans le sillage de ce message libérateur greffé sur l’héritage spirituel , Jésus a restauré l’image de Dieu en l’homme, il a ouvert une ère nouvelle et des chemins d’humanité.

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Comme le dit l’apôtre Paul, les clivages réducteurs de la société de l’époque vont disparaître : « Il n’y a plus d’un côté le Juif et de l’autre le Grec, d’un côté l’esclave et de l’autre l’homme libre, il n’y a plus d’un côté l’homme et de l’autre la femme ; car tous sont UN dans le Christ (Gal 3/28). Aux côtés de tous, l’Eglise poursuit la mission de faciliter, de concrétiser l’émergence de cette Terre nouvelle esquissée par les Ecrits de la Bible, prenant en compte les deux dimensions de la diversité et de l’unité, du particulier et de l’universel.

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C’est effectivement une tâche actuelle que de défendre simultanément à la suite de Jésus la cause de Dieu et la cause de l’Homme, ce qui implique, évidemment des droits mais aussi des devoirs. Le christianisme, qui distingue entre Dieu et César, recelait en lui le processus de la foi véritable, ce qui fait que – comme Monsieur Jourdain faisant de la prose sans le savoir – les militants des droits de l’homme, tout comme nos contemporains des démocraties occidentales, pratiquent quotidiennement des valeurs chrétiennes et bibliques sans s’en rendre compte.

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Mais jusqu’à quand cela sera-t-il exclu de la Constitution Européenne... ?


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Les paroles de N. Sarkozy vont dans le même sens que d'autres formulées par des dirigeants allemands, anglais, canadiens, australiens, Americains, Hollandais, Danois, Suisses etc... Toutes ont pour particularités d'être des paroles ... sans plus !!! Rien n'est proposé pour traduire ces mots en actes concrets, ou quasiment palpables. Les politiciens donnent l'impression de se rendre compte que la(les) société(s) civile(s) bouge(nt) ... et que quelques belles paroles auront un effet anesthésiant suffisant.... Sarkozy et ses proches en appelent même à un islam de France... qui est une des plus belles conneries du moment !

Question particulièrement idiote: pourquoi existerait-il une version "française" ou version belge ou australienne de l'islam (et/ou de son interpretation) ? L'islam est l'islam, point final. Avec ce genre de raisonnement pourquoi n'y aurait-il pas un catholicisme propre à la France et différent de celui proné par Rome ... ou un judaisme de France différent de celui enseigné à Jerusalem... Le concept de "islam de France et non pas l'islam en France" n'a strictement AUCUN sens !!! il est à ranger au rayon des belles paroles ne voulant rien dire... Autre remarquable imbécilité -si elle se concrétise- le colloque envisagé sur la place des religions et qui se tiendrait probablement à la maison du monde arabe (Paris) ... au minimum, les participants seront à deux pas d'une bibliotheque regorgeant d'ouvrages sur la tolerence de L'Islam, sur l'élimination des injustices de part le monde avec les finances Islamiques, un concept extremement novateur..., etc... Ce sens de la subtilité, de la classe politique française et partout a L'Ouest..., est remarquable...., car il n'auront jamais rien compris malgre la colonisation pendant des decennies.... Les peuples d'orient et ailleurs sont toujours tres croyants, avec une foi profonde chez les Chretiens et les Musulmans, et L'Ouest a sommairement perdu la foi depuis ci longtemps....et ne veulent rien comprendre a cela....Ils suivent aveuglement les machinations des ZIOCONS des USA et D'Israel betement depuis 2001....et ils payront au prix fort leurs aveuglement.....



Letter to Western Christians from the East...

This article was inspired from the reading of “a letter to a Hindu” written by Leo Tolstoy. The contents and ideas of the letter influenced Ghandi in his journey towards freeing India from the British occupation.

It is believed that the percentage of Christians in the Middle East has dropped from 20 percent during the 20th century to 5 percent in the early 21th century. The Western thinkers attribute the massive exodus of the Eastern Christians to radical Islam. But some Eastern Christians believe that the greatest threat to their existence is the Western ideology interference in the Middle East.

There are only ten millions of Christians in the Middle East distributed mainly in Irak, Egypt and Lebanon. They grew up with their Muslim countrymen. They share the same land, speak the same language, eat the same food, enjoy the same music, share the same traditions and think alike in many aspects.

But the music has stopped for the Iraqis Christians when the western powers, and for obscure reasons, invaded Irak in 2003. Indeed, Iraqis perceived the US invasion as a Christian army invading a predominantly Muslim Irak. These Muslim to whom violence was applied, arrived at a similar conclusion with regard to those who have employed violence to them. And this thought process set up in motion a series of events leading to a disruption of the Christian-Muslim bond and to a rise in anti-Christians feelings where Iraqis Christians were being hunted, murdered and forced to flee the country.

The anti-Christians sentiments were not limited to Irak, but they also splashed into Egypt where Egyptian Copts were murdered by the “Muslims Brotherhood”. And more recently, 20 Christians Egyptians were killed inside a church during the New Year Eve 2011.

But Egypt shares a common frontier with Israel and Palestine. And ideas about how to solve the dispute between Israelis and the Palestinians are a major challenge.

Those ideas coming from French, British, and American leaders (most of them being western Christians) have been banging against one another. And new ideas have been generated over the years. Unfortunately, the supply of new ideas is drying up. And the failure of the main broker, the USA, to turn the peace process between the Israelis and the Palestinians into a just and lasting peace is also perceived by the Muslim world as a conspiracy by the Christians from the West.

Lebanon is the only country in the Middle East where Christians still retain considerable amount of power. Unfortunately, a group of Christian leaders who represent around 40% of the total Christians population in Lebanon are still working behind the scene with the Western powers to try to solve the internal Lebanese affairs. But if the Western powers are still capable of enslaving this minority of Christian’s leaders, it is because the latter recognize violence and the use of force as a fundamental principle of social order.

Lebanon has witnessed the “use of force” between different groups over the past thirty years. And violence did not advance the Christians position in Lebanon. Quite the contrary, violence has caused a massive exodus of the Christians. By contrast, there are leaders who throughout history have used peaceful and non violent means to keep their country united, such as the actions of Ghandi during the British occupation of India, and Lech Walesa during the Soviet control of Poland.

Why should an Eastern Christian kill a Muslim? Why should a Muslim kill a Muslim? Tolstoy said in “a letter to a Hindu”-Why should we resist evil and participate in evil? Why can’t we trade hatred expressed in violence with love expressed in self-suffering- Tolstoy insists on the recognition of love as the highest morality-

The Western influences have created a more extremist environment in the Middle East over the past forty years. They are focusing on religious differences to ignite civil unrest and wars between Christians and Muslims and between Sunni and Shiites within the Muslim religion. They decide who should be subjected to violence to the benefit of others. The Western Christians leaders are rooting out the Eastern Christians from the birthplace of Christianity.

The Eastern Christians leaders should free themselves and struggle against the obscurity and intentional distortions of the Western foreign policy in the Middle East. They should learn to love, coexist and solve their differences with their Muslims countrymen and most importantly stay away from gun factories....


The Islamophobia of the "Western" World, Israel, Russia, China, India, etc. is a scourge, and should be fought....


It's my considered opinion that all the hoo-ha about Sharia law isn't about Sharia law per se.... (since it's as likely to be introduced as compulsory Mandarin for all government business, which is to say 'not ever'....), rather it's about Sharia proscriptions for banking.... In this regard, even a nincompoop would, at the merest first glance, have to concede that Sharia banking is the most obvious and unarguable common sense imaginable....

As I said, it's all about banking. All of it.... The GWOT = War on Muslims = War on Those Not Subject to Rule by Usury..... I call it the "The Sanctity of Banking Campaign".... And in amongst a campaign against non-usury, an otherwise absurd attack on 'Sharia' (pivoting on misrepresentation, sure) is almost inevitable. They couldn't not do it, if you all know what I mean....