Le Tribunal de La Haye, en tant qu'organe de justice digne de confiance, est mort...
Comment les pantins de La Haye se sont trompés d'accusé...
En 1979, les services secrets allemands dépêchaient à Zagreb une équipe
d'agents dont la mission consistait à soutenir Franjo Tudjman, favorable
au démantèlement de la Yougoslavie et au développement de la haine
ethnique.
Par la suite, l'Allemagne lui adressera de nombreuses armes.
Quels objectifs poursuivait le gouvernement allemand ?
Briser la Yougoslavie pour mieux contrôler les Balkans et s'assurer une
route stratégique vers le Moyen-Orient, le Caucase, le pétrole et le gaz.
En 1991, lors du sommet de Maastricht, le chancelier H. Kohl
reconnaissait les « indépendances » de la Slovénie et de la Croatie,
bafouant ainsi le droit international.
Pourtant, tous les experts avertissaient que cette attitude susciterait
une guerre civile.
Dans le même temps, le gouvernement allemand, confortait la guerre
civile des Balkans en favorisant le nationaliste musulman Izetbegovic,
collaborateur d'Hitler dans sa jeunesse!
Toutes ces décisions provoquaient une panique chez les importantes
minorités serbes vivant en Croatie et en Bosnie depuis des siècles.
Voilà la véritable histoire...
Durant le conflit, Washington a cherché à profiter de la situation,
encourageant volontairement la poursuite des atrocités.
Lord Owen, envoyé spécial de l'Union européenne en Bosnie, et donc
observateur très bien placé, a écrit dans ses Mémoires : « Je respecte
beaucoup les Etats-Unis. Mais, durant ces dernières années (92-95), la
diplomatie de ce pays est coupable d'avoir prolongé inutilement la
guerre en Bosnie ».
Non seulement le bloc de commandement américain souhaitait doubler
l'Allemagne, mais encore : diviser, affaiblir l'Union européenne, et
utiliser l'Otan comme gendarme du continent européen.
Par ricochet, on ôtait à la Russie tout accès à la Méditerranée et les
Américains imposaient leur leadership politique et militaire pour les
autres guerres en préparation.
Celles qui viendront sous la forme de «guerres civiles européennes », ce
dont LIESI a déjà eu l'occasion de parler.
L'attitude de Washington devrait faire réfléchir les Européens qui
cautionnent la honteuse interprétation de l'histoire par les juges de La
Haye.
On évoque les déficits nationaux, les suppressions de postes en grand
nombre du fait du respect des diktats de Bruxelles, aux ordres de la
haute finance qui passe ses directives aux banquiers du Fonds monétaire
international (FMI).
On oublie de faire certains rapprochements entre ce qui se passe, à
l'Ouest... avec les événements qui précédèrent la « guerre civile »
yougoslave.
Justement, en décembre 1989, le FMI (dont l'ancien patron est très
admiré par N. Sarkozy...) impose des conditions draconiennes à la
Yougoslavie.
Il faut mettre en place des « mesures libérales ». Cela aboutira à la
déstabilisation et à la faillite des grandes entreprises d'Etat.
La Banque Mondiale démantèle le système bancaire, fait licencier 525 000
travailleurs en un an, puis réclame la suppression de deux emplois sur
trois.
Le niveau de vie chute dramatiquement. Les dirigeants ne savent que
faire et ils ont recours à la tactique de la division et à la surenchère
dans la haine nationaliste.
Par conséquent, cette guerre yougoslave, chirurgicalement préparée par
les juges de Milosevic, expose les conséquences pouvant être imposées
par les chantres de la globalisation aux populations des Etats soucieux
des droits sociaux, opposés aux multinationales américaines !
En 1979, les services secrets allemands dépêchaient à Zagreb une équipe
d'agents dont la mission consistait à soutenir Franjo Tudjman, favorable
au démantèlement de la Yougoslavie et au développement de la haine
ethnique.
Par la suite, l'Allemagne lui adressera de nombreuses armes.
Quels objectifs poursuivait le gouvernement allemand ?
Briser la Yougoslavie pour mieux contrôler les Balkans et s'assurer une
route stratégique vers le Moyen-Orient, le Caucase, le pétrole et le gaz.
En 1991, lors du sommet de Maastricht, le chancelier H. Kohl
reconnaissait les « indépendances » de la Slovénie et de la Croatie,
bafouant ainsi le droit international.
Pourtant, tous les experts avertissaient que cette attitude susciterait
une guerre civile.
Dans le même temps, le gouvernement allemand, confortait la guerre
civile des Balkans en favorisant le nationaliste musulman Izetbegovic,
collaborateur d'Hitler dans sa jeunesse!
Toutes ces décisions provoquaient une panique chez les importantes
minorités serbes vivant en Croatie et en Bosnie depuis des siècles.
Voilà la véritable histoire...
Durant le conflit, Washington a cherché à profiter de la situation,
encourageant volontairement la poursuite des atrocités.
Lord Owen, envoyé spécial de l'Union européenne en Bosnie, et donc
observateur très bien placé, a écrit dans ses Mémoires : « Je respecte
beaucoup les Etats-Unis. Mais, durant ces dernières années (92-95), la
diplomatie de ce pays est coupable d'avoir prolongé inutilement la
guerre en Bosnie ».
Non seulement le bloc de commandement américain souhaitait doubler
l'Allemagne, mais encore : diviser, affaiblir l'Union européenne, et
utiliser l'Otan comme gendarme du continent européen.
Par ricochet, on ôtait à la Russie tout accès à la Méditerranée et les
Américains imposaient leur leadership politique et militaire pour les
autres guerres en préparation.
Celles qui viendront sous la forme de «guerres civiles européennes », ce
dont LIESI a déjà eu l'occasion de parler.
L'attitude de Washington devrait faire réfléchir les Européens qui
cautionnent la honteuse interprétation de l'histoire par les juges de La
Haye.
On évoque les déficits nationaux, les suppressions de postes en grand
nombre du fait du respect des diktats de Bruxelles, aux ordres de la
haute finance qui passe ses directives aux banquiers du Fonds monétaire
international (FMI).
On oublie de faire certains rapprochements entre ce qui se passe, à
l'Ouest... avec les événements qui précédèrent la « guerre civile »
yougoslave.
Justement, en décembre 1989, le FMI (dont l'ancien patron est très
admiré par N. Sarkozy...) impose des conditions draconiennes à la
Yougoslavie.
Il faut mettre en place des « mesures libérales ». Cela aboutira à la
déstabilisation et à la faillite des grandes entreprises d'Etat.
La Banque Mondiale démantèle le système bancaire, fait licencier 525 000
travailleurs en un an, puis réclame la suppression de deux emplois sur
trois.
Le niveau de vie chute dramatiquement. Les dirigeants ne savent que
faire et ils ont recours à la tactique de la division et à la surenchère
dans la haine nationaliste.
Par conséquent, cette guerre yougoslave, chirurgicalement préparée par
les juges de Milosevic, expose les conséquences pouvant être imposées
par les chantres de la globalisation aux populations des Etats soucieux
des droits sociaux, opposés aux multinationales américaines !
Cet éclairage, bien différent de celui proposé par les médias du capital
anonyme et vagabond, peut aider à comprendre les mouvements sociaux
organisés en France aujourd'hui et surtout ceux qui se préparent dans
les trois ans à venir...
Ce qui se passe n'est pas innocent et l'entêtement du Premier ministre
de Villepin est compréhensible à la lecture des informations rapportées
dans la brochure La Haute Banque impose ses valets... LIESI l'avait déjà
dit.
Washington a réellement l'intention de se servir de l'islam pour
abaisser la garde des Etats de l'Ouest hostiles au modèle libéral de
Wall Street.
Aujourd'hui comme hier, la haute finance est derrière les dirigeants
croates et musulmans... présentés comme de pures victimes.
Pourtant, Izetbegovic fit campagne électorale en republiant en 1990 sa «
Déclaration islamique » : « Il n'y a pas de paix, ni de coexistence
entre la religion islamique et les institutions sociales et politiques
non islamiques ».
Il mit en place un régime corrompu et maffieux basé notamment sur un
lucratif marché noir et le détournement de l'aide internationale.
Il fit appel, avec la bénédiction de Washington, à des mercenaires
islamistes, notamment d'Al Qaïda ! Mais cela ne gênait pas les juges de
Milosevic...
Ensuite, les belligérants commirent TOUS des crimes de guerre. Pourquoi
a-t-on seulement retenu ceux de Milose¬vic ?
Le 4 août 1996, le Washington Post publiait : « Milosevic n'a pas réussi
à comprendre le message politique de la chute du Mur de Berlin. D'autres
politiciens communistes ont accepté le modèle occidental, mais Milosevic
a été dans l'autre direction.
On nous a fait croire que les Serbes étaient des agresseurs, envahissant
la Bosnie de l'extérieur.
En réalité, trois nationalités vivaient en Bosnie depuis très longtemps
: les Musulmans (43 %), les Serbes (31 %), les Croates (17 %). Sans
oublier 7 % de « Yougoslaves » nés de mariages mixtes ou préférant
dépasser les appartenances étroites.
Partager la Bosnie entre les nationalités, comme l'Union européenne a
tenu à l'imposer, était absurde et dangereux.
La Bosnie ne pouvait être divisée sans guerre civile. En fait, les
populations serbes de Bosnie ne se battaient pas pour envahir les
territoires « des autres », mais pour conserver leurs terres ou pour
établir des couloirs de communication entre elles.
Commandant des forces de l'ONU en Bosnie de juillet 1993 à janvier 1994,
le général belge Briquemont était bien placé pour dire : « La
désinformation est totale [...] La télévision a besoin d'un bouc émissaire.
Pour l'instant,il y a une unanimité totale pour condamner les Serbes, et
cela ne facilite pas la recherche d'une solution.
Je ne pense pas que l'on puisse envisager le problème de l'ex-
Yougoslavie et de la Bosnie-Herzégovine uniquement sous l'angle anti-serbe.
C'est beaucoup plus compliqué que cela.
Un jour, en pleine guerre croato-musulmane, nous avons donné des
informations sur des massacres commis par l'armée croate.
Un journaliste américain m'a dit : " Si vous donnez ce type
d'informations, les téléspectateurs américains n'y comprendront plus
rien " ».
Contrairement à l'image qu'en a donnée la presse, la Serbie est
aujourd'hui le seul Etat, avec la Macédoine, resté « multinational » de
l'ex-Yougoslavie.
Par contre, tous les protégés de l'Otan — Croatie, Bosnie et Kosovo —
ont pratiqué, eux, une purification ethnique quasi totale.
L'on se souvient peut-être de l'affiche exposant des « prisonniers »
détenus, semblait-il, derrière des barbelés. L'un d'eux avait les côtes
terriblement décharnées.
Tout était faux dans cette image tirée d'un reportage de la TV
britannique ITN.
Bernard Kouchner avait plaqué sur la photo un mirador d'Auschwitz et
l'accusation « exterminations en masse ». Pour marteler le message
«Serbes = nazis ».
En fait, cet hypocrite qu'est M. Kouchner avait tout bonnement recopié
une campagne de diabolisation lancée par la firme US de « public
relations » Ruder Finn.
Précisons que cette firme est en cheville avec la célèbre Hill &
Knowlton qui inventa le média mensonge des couveuses « volées » par les
Irakiens !
Et si l'on évoquait le « Plan FER A CHEVAL » ? En 1999, Scharping,
ministre allemand de la Guerre disait: « [Nous craignions] un
fléchissement du soutien des médias, annonciateur d'un retournement de
l'opinion en faveur d'un arrêt de la campagne de bombardements de l'OTAN
et de la reprise des négociations.
Une catastrophe que mon collègue Joshka Fischer voulait à tout prix
éviter ». Le moment était venu d'annoncer une nouvelle sensationnelle :
il disposait depuis quelques jours de la preuve écrite que Milosevic
avait programmé pour le printemps un crime contre l'humanité de grande
ampleur au Kosovo, justifiant a posteriori l'engagement préventif de la
Bundeswehr. « Nous avons enfin la preuve que dès décembre 1998 un
nettoyage systématique et l'expulsion des Kosovars albanais avaient été
planifiés, une preuve en détail et qui nomme toutes les unités
yougoslaves qui y participent.
L'analyse fait apparaître une image effroyablement claire.
J'ai décidé que le plan Fer à cheval soit rendu public demain ».
Deux ans plus tard, le 8 février 2001, la chaîne ARD diffusait un
documentaire exclusif : « Au commencement fut le mensonge ».
Ce soir là, un million de téléspectateurs allemands médusés apprirent ce
qu'un petit nombre de personnes bien informées savait déjà : il n'y
avait jamais eu de plan Fer à cheval serbe, et des massacres avaient été
inventés de toute pièce.
Ils entendirent également l'ancien porte-parole de l'OTAN durant la
guerre, le Britannique Jamie Shea, adresser un vibrant (mais fort
compromettant) hommage à l'éminente contribution des dirigeants
allemands : « Non seulement le ministre Scharping, mais aussi le
chancelier Schrader et le ministre Fischer furent un exemple grandiose
de leaders politiques qui ne s'alignent pas sur l'opinion publique mais
savent la modeler.
En dépit de fâcheux dommages collatéraux et malgré la durée des
bombardements, ils ont su maintenir le cap. Si nous avions perdu le
soutien de l'opinion publique allemande, nous aurions aussi perdu celui
des pays partenaires ». (Source : M. Collon.)
anonyme et vagabond, peut aider à comprendre les mouvements sociaux
organisés en France aujourd'hui et surtout ceux qui se préparent dans
les trois ans à venir...
Ce qui se passe n'est pas innocent et l'entêtement du Premier ministre
de Villepin est compréhensible à la lecture des informations rapportées
dans la brochure La Haute Banque impose ses valets... LIESI l'avait déjà
dit.
Washington a réellement l'intention de se servir de l'islam pour
abaisser la garde des Etats de l'Ouest hostiles au modèle libéral de
Wall Street.
Aujourd'hui comme hier, la haute finance est derrière les dirigeants
croates et musulmans... présentés comme de pures victimes.
Pourtant, Izetbegovic fit campagne électorale en republiant en 1990 sa «
Déclaration islamique » : « Il n'y a pas de paix, ni de coexistence
entre la religion islamique et les institutions sociales et politiques
non islamiques ».
Il mit en place un régime corrompu et maffieux basé notamment sur un
lucratif marché noir et le détournement de l'aide internationale.
Il fit appel, avec la bénédiction de Washington, à des mercenaires
islamistes, notamment d'Al Qaïda ! Mais cela ne gênait pas les juges de
Milosevic...
Ensuite, les belligérants commirent TOUS des crimes de guerre. Pourquoi
a-t-on seulement retenu ceux de Milose¬vic ?
Le 4 août 1996, le Washington Post publiait : « Milosevic n'a pas réussi
à comprendre le message politique de la chute du Mur de Berlin. D'autres
politiciens communistes ont accepté le modèle occidental, mais Milosevic
a été dans l'autre direction.
On nous a fait croire que les Serbes étaient des agresseurs, envahissant
la Bosnie de l'extérieur.
En réalité, trois nationalités vivaient en Bosnie depuis très longtemps
: les Musulmans (43 %), les Serbes (31 %), les Croates (17 %). Sans
oublier 7 % de « Yougoslaves » nés de mariages mixtes ou préférant
dépasser les appartenances étroites.
Partager la Bosnie entre les nationalités, comme l'Union européenne a
tenu à l'imposer, était absurde et dangereux.
La Bosnie ne pouvait être divisée sans guerre civile. En fait, les
populations serbes de Bosnie ne se battaient pas pour envahir les
territoires « des autres », mais pour conserver leurs terres ou pour
établir des couloirs de communication entre elles.
Commandant des forces de l'ONU en Bosnie de juillet 1993 à janvier 1994,
le général belge Briquemont était bien placé pour dire : « La
désinformation est totale [...] La télévision a besoin d'un bouc émissaire.
Pour l'instant,il y a une unanimité totale pour condamner les Serbes, et
cela ne facilite pas la recherche d'une solution.
Je ne pense pas que l'on puisse envisager le problème de l'ex-
Yougoslavie et de la Bosnie-Herzégovine uniquement sous l'angle anti-serbe.
C'est beaucoup plus compliqué que cela.
Un jour, en pleine guerre croato-musulmane, nous avons donné des
informations sur des massacres commis par l'armée croate.
Un journaliste américain m'a dit : " Si vous donnez ce type
d'informations, les téléspectateurs américains n'y comprendront plus
rien " ».
Contrairement à l'image qu'en a donnée la presse, la Serbie est
aujourd'hui le seul Etat, avec la Macédoine, resté « multinational » de
l'ex-Yougoslavie.
Par contre, tous les protégés de l'Otan — Croatie, Bosnie et Kosovo —
ont pratiqué, eux, une purification ethnique quasi totale.
L'on se souvient peut-être de l'affiche exposant des « prisonniers »
détenus, semblait-il, derrière des barbelés. L'un d'eux avait les côtes
terriblement décharnées.
Tout était faux dans cette image tirée d'un reportage de la TV
britannique ITN.
Bernard Kouchner avait plaqué sur la photo un mirador d'Auschwitz et
l'accusation « exterminations en masse ». Pour marteler le message
«Serbes = nazis ».
En fait, cet hypocrite qu'est M. Kouchner avait tout bonnement recopié
une campagne de diabolisation lancée par la firme US de « public
relations » Ruder Finn.
Précisons que cette firme est en cheville avec la célèbre Hill &
Knowlton qui inventa le média mensonge des couveuses « volées » par les
Irakiens !
Et si l'on évoquait le « Plan FER A CHEVAL » ? En 1999, Scharping,
ministre allemand de la Guerre disait: « [Nous craignions] un
fléchissement du soutien des médias, annonciateur d'un retournement de
l'opinion en faveur d'un arrêt de la campagne de bombardements de l'OTAN
et de la reprise des négociations.
Une catastrophe que mon collègue Joshka Fischer voulait à tout prix
éviter ». Le moment était venu d'annoncer une nouvelle sensationnelle :
il disposait depuis quelques jours de la preuve écrite que Milosevic
avait programmé pour le printemps un crime contre l'humanité de grande
ampleur au Kosovo, justifiant a posteriori l'engagement préventif de la
Bundeswehr. « Nous avons enfin la preuve que dès décembre 1998 un
nettoyage systématique et l'expulsion des Kosovars albanais avaient été
planifiés, une preuve en détail et qui nomme toutes les unités
yougoslaves qui y participent.
L'analyse fait apparaître une image effroyablement claire.
J'ai décidé que le plan Fer à cheval soit rendu public demain ».
Deux ans plus tard, le 8 février 2001, la chaîne ARD diffusait un
documentaire exclusif : « Au commencement fut le mensonge ».
Ce soir là, un million de téléspectateurs allemands médusés apprirent ce
qu'un petit nombre de personnes bien informées savait déjà : il n'y
avait jamais eu de plan Fer à cheval serbe, et des massacres avaient été
inventés de toute pièce.
Ils entendirent également l'ancien porte-parole de l'OTAN durant la
guerre, le Britannique Jamie Shea, adresser un vibrant (mais fort
compromettant) hommage à l'éminente contribution des dirigeants
allemands : « Non seulement le ministre Scharping, mais aussi le
chancelier Schrader et le ministre Fischer furent un exemple grandiose
de leaders politiques qui ne s'alignent pas sur l'opinion publique mais
savent la modeler.
En dépit de fâcheux dommages collatéraux et malgré la durée des
bombardements, ils ont su maintenir le cap. Si nous avions perdu le
soutien de l'opinion publique allemande, nous aurions aussi perdu celui
des pays partenaires ». (Source : M. Collon.)
Milosevic était devenu très gênant
Slobodan Milosevic est mort le 11 mars 2006 dans sa cellule d'un
infarctus du myocarde.
Officiellement, « il a pris délibérément un médicament contre-indiqué ».
L'ancien président était jugé depuis plus de quatre ans pour génocide,
crimes de guerre et crimes contre l'humanité pour son rôle lors des
trois guerres qui ont déchiré l'ex-Yougoslavie dans les années 1990,
faisant plus de 200 000 morts.
Les éditoriaux de la presse européenne furent, faut-il s'en étonner,
rédigés sur le même ton : « La mort du monstre... la mort du tyran... la
mort du boucher... la mort du perdant... et aussi, la mort de l'éternel
inculpé ».
Dans une prison aussi moderne que celle de Scheveningen, sa vie aurait
dû être hautement protégée, en tout cas à la hauteur de « la masse de
crimes pour lesquels il devait répondre » !
Relevons en outre que sa mort survient moins d'une semaine après celle
du témoin vedette le plus important de ce procès, l'ancien chef Milan
Babic.
Ce dernier s'est « suicidé » dans sa cellule où il y purgeait une peine
de treize ans...
Le quotidien russe Izvestia a publié la dernière lettre du prisonnier du
TPI (Tribunal Pénal International), rédigée en anglais et adressée au
ministère russe des Affaires étrangères. Milosevic déclare carrément
qu'il était l'objet d'actions délibérées nuisant à sa santé.
Le document, daté du 8 mars, a été transmis à l'ambassade de Russie aux
Pays-Bas le 11 mars seulement, c'est-à-dire le jour de la mort de
Milosevic.
Dans sa lettre, l'ex-président informe que le 7 mars on lui a produit un
document dont il ressortait que le 12 janvier un médicament puissant, la
rifampicine, avait été décelé dans son sang, l'un de ceux utilisés
contre la lèpre et la tuberculose, bien qu'il n'ait jamais pris
d'antibiotiques durant toutes les cinq années passées en prison.
C'est ainsi que Milosevic explique le refus obstiné du TPI de
l'autoriser à se faire soigner à Moscou.
Les médecins du Centre toxicologique auprès de l'Institut des urgences
Sklifossovski de Moscou estiment que la rifampicine, à forte dose,
détruit les reins et le foie et qu'aucun antibiotique n'est capable
d'induire un infarctus du myocarde...
Quelques jours après, le Kremlin dépêchait à La Haye l'académicien Leo
Bokeria, directeur du Centre Bakoulev de chirurgie cardio-vasculaire.
Sa conclusion est cinglante : «Une grave erreur a été commise dans le
traitement de Slobodan Milosevic car le diagnostic n'a pas été établi
avec suffisamment de précision.
Le malade a été privé des soins qui l'auraient guéri. Une opération,
classique dans de nombreux pays du monde, aurait suffi ! » Leo Bokeria
assure que si Slobodan Milosevic avait été transféré dans une clinique
spécialisée, notamment dans le centre que lui-même dirige, après une
coronarographie et des soins appropriés, il aurait vécu de longues années...
Bien évidemment, tout cela conforte l'attitude des proches de Slobodan
Milosevic.
Ils accusent le TPI d'être responsable de sa mort. « C'est une
liquidation physique planifiée », a lancé sa femme, dans des
déclarations publiées par le quotidien belgradois Vecernje Novosti daté
du 13 mars.
Dans la foulée, la Douma (chambre basse du parlement russe) a publié ce
commentaire : « L'activité du Tribunal pénal international pour
l'ex-Yougoslavie doit s'achever dans les plus brefs délais. [...] Les
décisions des juges du tribunal de La Haye sont politisées et partiales
à l'extrême.
Non seulement le TPI emploie deux poids et deux mesures, mais il viole
aussi grossièrement les droits de l'homme ».
Slobodan Milosevic est mort le 11 mars 2006 dans sa cellule d'un
infarctus du myocarde.
Officiellement, « il a pris délibérément un médicament contre-indiqué ».
L'ancien président était jugé depuis plus de quatre ans pour génocide,
crimes de guerre et crimes contre l'humanité pour son rôle lors des
trois guerres qui ont déchiré l'ex-Yougoslavie dans les années 1990,
faisant plus de 200 000 morts.
Les éditoriaux de la presse européenne furent, faut-il s'en étonner,
rédigés sur le même ton : « La mort du monstre... la mort du tyran... la
mort du boucher... la mort du perdant... et aussi, la mort de l'éternel
inculpé ».
Dans une prison aussi moderne que celle de Scheveningen, sa vie aurait
dû être hautement protégée, en tout cas à la hauteur de « la masse de
crimes pour lesquels il devait répondre » !
Relevons en outre que sa mort survient moins d'une semaine après celle
du témoin vedette le plus important de ce procès, l'ancien chef Milan
Babic.
Ce dernier s'est « suicidé » dans sa cellule où il y purgeait une peine
de treize ans...
Le quotidien russe Izvestia a publié la dernière lettre du prisonnier du
TPI (Tribunal Pénal International), rédigée en anglais et adressée au
ministère russe des Affaires étrangères. Milosevic déclare carrément
qu'il était l'objet d'actions délibérées nuisant à sa santé.
Le document, daté du 8 mars, a été transmis à l'ambassade de Russie aux
Pays-Bas le 11 mars seulement, c'est-à-dire le jour de la mort de
Milosevic.
Dans sa lettre, l'ex-président informe que le 7 mars on lui a produit un
document dont il ressortait que le 12 janvier un médicament puissant, la
rifampicine, avait été décelé dans son sang, l'un de ceux utilisés
contre la lèpre et la tuberculose, bien qu'il n'ait jamais pris
d'antibiotiques durant toutes les cinq années passées en prison.
C'est ainsi que Milosevic explique le refus obstiné du TPI de
l'autoriser à se faire soigner à Moscou.
Les médecins du Centre toxicologique auprès de l'Institut des urgences
Sklifossovski de Moscou estiment que la rifampicine, à forte dose,
détruit les reins et le foie et qu'aucun antibiotique n'est capable
d'induire un infarctus du myocarde...
Quelques jours après, le Kremlin dépêchait à La Haye l'académicien Leo
Bokeria, directeur du Centre Bakoulev de chirurgie cardio-vasculaire.
Sa conclusion est cinglante : «Une grave erreur a été commise dans le
traitement de Slobodan Milosevic car le diagnostic n'a pas été établi
avec suffisamment de précision.
Le malade a été privé des soins qui l'auraient guéri. Une opération,
classique dans de nombreux pays du monde, aurait suffi ! » Leo Bokeria
assure que si Slobodan Milosevic avait été transféré dans une clinique
spécialisée, notamment dans le centre que lui-même dirige, après une
coronarographie et des soins appropriés, il aurait vécu de longues années...
Bien évidemment, tout cela conforte l'attitude des proches de Slobodan
Milosevic.
Ils accusent le TPI d'être responsable de sa mort. « C'est une
liquidation physique planifiée », a lancé sa femme, dans des
déclarations publiées par le quotidien belgradois Vecernje Novosti daté
du 13 mars.
Dans la foulée, la Douma (chambre basse du parlement russe) a publié ce
commentaire : « L'activité du Tribunal pénal international pour
l'ex-Yougoslavie doit s'achever dans les plus brefs délais. [...] Les
décisions des juges du tribunal de La Haye sont politisées et partiales
à l'extrême.
Non seulement le TPI emploie deux poids et deux mesures, mais il viole
aussi grossièrement les droits de l'homme ».
Comment donc ne pas privilégier la thèse de l'assassinat ?
En 2004, James Gow, « expert en crimes de guerre » et partisan du
Tribunal de La Haye, exprimait à Channel 4 : « Ce serait mieux si
Milosevic mourait en cellule, parce que si le procès suivait son cours,
il pourrait bien n'être condamné que pour des charges mineures ».
Harold Pinter, Prix Nobel de Littérature 2005, commentait ainsi le
procès : « La Cour US-OTAN qui juge Slobodan Milosevic a toujours été
totalement illégitime.
Impossible de la considérer comme un tribunal sérieux. La défense de
Milosevic est puissante, convaincante et irréfutable ». Et pourquoi les
médias ne nous parlaient-ils pas plus des audiences de ce procès ?
Lors de son témoignage à La Haye, le Général Farkas, chef de la sécurité
de l'Armée Yougoslave en 1999, s'était ainsi exprimé : « Lorsque
Milosevic a été mis au courant de crimes commis par des réservistes de
la police, associés à la milice de Slobodan Medic'Boca', il a été furieux.
Il a demandé comment il se faisait que la milice des Scorpions avait pu
être active au Kosovo ; il a demandé que les coupables soient poursuivis
et que cela ne se reproduise plus ».
F. Mitterrand avait également confié : « M. Boutros Ghali m'a informé,
il y a quelques jours, que le projectile qui a frappé le marché de
Markale à Sarajevo était un acte de provocation des Musulmans bosniaques ».
Finalement, il pouvait ressortir de ce procès une vérité bien
dérangeante pour les responsables de l'OTAN.
Certaines censures d'hier n'auraient-elles pas pu apparaître au grand jour?
Le juge Robinson a par exemple coupé ce témoignage d'Eve-Ann Prentice,
journaliste du Guardian et du Times et spécialiste des Balkans :
« En novembre 1994, je me trouvais avec un collègue du Spiegel, dans
l'antichambre du bureau du président de Bosnie, Izetbegovic.
Nous avons vu Oussama ben Laden, escorté, entrer dans le bureau
d'Izetbegovic ». Que faisait ainsi l'agent de la CIA dans le camp des «
gentils » ?
A moins d'être déficient mentalement il est évident que le procès devait
être truqué ou alors... il fallait faire disparaître Slobodan Milosevic
Sur la blogosphère serbe du Courrier des Balkans les messages de ce
genre sont abondants : «c'est la dernière victime en date d'un nouvel
ordre mondial... ou encore... c'est un bouc émissaire pour toutes les
guerres des Balkans... »
Conclusion
Le Kremlin a adroitement fait savoir aux chantres des droits de l'homme
occidentaux que la Russie avait, à plusieurs reprises, mis en avant des
considérations humanitaires élémentaires, en garantissant que le malade,
mieux soigné en Russie, reviendrait à La Haye dès qu'il irait mieux.
Mais les Occidentaux ont préféré le faire mourir pour ne pas être
confronté à une autre réalité...
D'un autre point de vue, l'échec du Tribunal de La Haye est aussi un
échec moral.
Quand une cour de justice a à son actif plusieurs suicides de détenus et
la mort de son principal accusé, lequel a plus d'une fois demandé à se
faire soigner (à noter que toutes les victimes sont des Serbes), c'est
pour le moins suspect...
Quand le Tribunal de La Haye prétend chercher la justice mais laisse
impunis les criminels qui siègent à Washington et dans certaines
capitales européennes, on ne peut qu'aboutir à une parodie de justice.
Milosevic avait peut-être un problème de conscience, mais que dire de
certains hommes politiques occidentaux ?
La question n'est pas de savoir s'il fallait traduire l'ex- président
yougoslave en justice, mais plutôt pourquoi les personnalités
officielles occidentales qui ont délibérément disloqué la Yougoslavie,
humilié et exterminé le peuple serbe, ne se sont-elles pas retrouvées
elles aussi sur le banc des accusés ?
De même, à côté de Saddam Hussein, il faut juger ceux qui ont déclenché
la guerre en Irak, ceux qui ont bombardé Fallujah avec des armes
chimiques prohibées, ceux qui ont organisé en secret des prisons à
travers l'Europe, qui enferment indéfiniment des détenus à Guantanamo,
qui ont transformé la prison d'Abou Ghraib en chambre de tortures, comme
l'avait fait Saddam Hussein à l'époque.
Le Tribunal de La Haye, en tant qu'organe de justice digne de confiance,
est mort.
En 2004, James Gow, « expert en crimes de guerre » et partisan du
Tribunal de La Haye, exprimait à Channel 4 : « Ce serait mieux si
Milosevic mourait en cellule, parce que si le procès suivait son cours,
il pourrait bien n'être condamné que pour des charges mineures ».
Harold Pinter, Prix Nobel de Littérature 2005, commentait ainsi le
procès : « La Cour US-OTAN qui juge Slobodan Milosevic a toujours été
totalement illégitime.
Impossible de la considérer comme un tribunal sérieux. La défense de
Milosevic est puissante, convaincante et irréfutable ». Et pourquoi les
médias ne nous parlaient-ils pas plus des audiences de ce procès ?
Lors de son témoignage à La Haye, le Général Farkas, chef de la sécurité
de l'Armée Yougoslave en 1999, s'était ainsi exprimé : « Lorsque
Milosevic a été mis au courant de crimes commis par des réservistes de
la police, associés à la milice de Slobodan Medic'Boca', il a été furieux.
Il a demandé comment il se faisait que la milice des Scorpions avait pu
être active au Kosovo ; il a demandé que les coupables soient poursuivis
et que cela ne se reproduise plus ».
F. Mitterrand avait également confié : « M. Boutros Ghali m'a informé,
il y a quelques jours, que le projectile qui a frappé le marché de
Markale à Sarajevo était un acte de provocation des Musulmans bosniaques ».
Finalement, il pouvait ressortir de ce procès une vérité bien
dérangeante pour les responsables de l'OTAN.
Certaines censures d'hier n'auraient-elles pas pu apparaître au grand jour?
Le juge Robinson a par exemple coupé ce témoignage d'Eve-Ann Prentice,
journaliste du Guardian et du Times et spécialiste des Balkans :
« En novembre 1994, je me trouvais avec un collègue du Spiegel, dans
l'antichambre du bureau du président de Bosnie, Izetbegovic.
Nous avons vu Oussama ben Laden, escorté, entrer dans le bureau
d'Izetbegovic ». Que faisait ainsi l'agent de la CIA dans le camp des «
gentils » ?
A moins d'être déficient mentalement il est évident que le procès devait
être truqué ou alors... il fallait faire disparaître Slobodan Milosevic
Sur la blogosphère serbe du Courrier des Balkans les messages de ce
genre sont abondants : «c'est la dernière victime en date d'un nouvel
ordre mondial... ou encore... c'est un bouc émissaire pour toutes les
guerres des Balkans... »
Conclusion
Le Kremlin a adroitement fait savoir aux chantres des droits de l'homme
occidentaux que la Russie avait, à plusieurs reprises, mis en avant des
considérations humanitaires élémentaires, en garantissant que le malade,
mieux soigné en Russie, reviendrait à La Haye dès qu'il irait mieux.
Mais les Occidentaux ont préféré le faire mourir pour ne pas être
confronté à une autre réalité...
D'un autre point de vue, l'échec du Tribunal de La Haye est aussi un
échec moral.
Quand une cour de justice a à son actif plusieurs suicides de détenus et
la mort de son principal accusé, lequel a plus d'une fois demandé à se
faire soigner (à noter que toutes les victimes sont des Serbes), c'est
pour le moins suspect...
Quand le Tribunal de La Haye prétend chercher la justice mais laisse
impunis les criminels qui siègent à Washington et dans certaines
capitales européennes, on ne peut qu'aboutir à une parodie de justice.
Milosevic avait peut-être un problème de conscience, mais que dire de
certains hommes politiques occidentaux ?
La question n'est pas de savoir s'il fallait traduire l'ex- président
yougoslave en justice, mais plutôt pourquoi les personnalités
officielles occidentales qui ont délibérément disloqué la Yougoslavie,
humilié et exterminé le peuple serbe, ne se sont-elles pas retrouvées
elles aussi sur le banc des accusés ?
De même, à côté de Saddam Hussein, il faut juger ceux qui ont déclenché
la guerre en Irak, ceux qui ont bombardé Fallujah avec des armes
chimiques prohibées, ceux qui ont organisé en secret des prisons à
travers l'Europe, qui enferment indéfiniment des détenus à Guantanamo,
qui ont transformé la prison d'Abou Ghraib en chambre de tortures, comme
l'avait fait Saddam Hussein à l'époque.
Le Tribunal de La Haye, en tant qu'organe de justice digne de confiance,
est mort.